Accéder au contenu principal

Des voix dans les ténèbres, d’Andrew Coburn

L’histoire se déroule dans une banlieue chic de Boston. Les personnages évoluent comme dans une pièce de théâtre dans des belles maisons, tous aussi perdus les uns que les autres. Il y a l’homme d’affaires odieux et haineux, qui refuse de parler de la mort de sa fille quelques années plus tôt. Son épouse, qui ne se remet pas de la perte de sa petite fille chérie, et qui voit ses deux fils comme des porcs immondes. Il y a aussi le flic qui a perdu sa femme, et qui n’arrive pas à renouer avec l’amour. Il s’amourache quand même d’une ex-journaliste mariée à un séduisant avocat, qui accepte très vite la mort de son fils, un adolescent à la santé fragile. Il y a aussi cette femme qui hait le temps qui passe puisqu’il se lit sur son visage et sur les courbes de son corps. Et puis il y a cet ancien d’Harvard, devenu clochard, qui erre dans les rues de cette banlieue chic. Au flic, il se présente comme un tueur à gage spécialisé dans les enfants.

Commentaires

Celine et Greg a dit…
Ton article m intrigue et me donne envie de le lire!!!!!
je ne connais pas du tout cet auteur,merci de l info!

Posts les plus consultés de ce blog

Tintin en joual…Ça fait jaser!

Depuis sa sortie, le 20 octobre dernier, le premier album de Tintin en québécois, Colocs en stock , (directement adapté du Coke en stock d’Hergé) a fait couler beaucoup d’encre et rarement pour récolter des éloges. Proposé à plusieurs reprises par le sociologue québécois Yves Laberge aux éditions Casterman, le projet a fini par séduire et le « traducteur » a eu carte blanche pour remplir les bulles du célèbre reporter belge. Malheureusement l’accueil populaire a été plus que froid de ce côté-ci de l’Atlantique. « Ridicule », « grotesque », « farce monumentale », les 62 pages ont déclenché l’ire des tintinophiles et des (nombreux) défenseurs de la langue française, donnant lieu à de multiples diatribes souvent dignes du Capitaine Haddock. Que reproche-t-on à Yves Laberge? «  Une traduction infidèle  », «  un abus de vocabulaire passéiste  », «  une sur-joualisation  » des dialogues… La liste est longue. Mais le reproche que l’on retrouve le plus souvent dans la bouche ou sous la plu

Au boulot!

Après trois mois d'absence nous revoilà lecteur! Oserai-je même dire lecteur s ... En voyant le compteur des visites, je me dis que nous avons dû vous manquer et même, peut-être, vous mettre un peu en rogne en paressant tout l'été. Mais ça y est, nos plumes dilettantes se sont bien reposées, les barbules en éventail, se laissant porter (et aussi parfois estourbir!) par le vent d'été caniculaire de la belle Montréal.  En ces temps de rentrée, leurs pointes affutées sont, de nouveau, prêtes à tremper dans l'encre numérique, pour venir vous parler des Montréalismes qui se jouent sous nos fenêtres . Pour vous mettre un peu l'eau à la bouche, j'ose, en exclusivité, vous confier que, dans les prochains jours, nous vous parlerons photoblog, carte-postale-pas-comme-les-autres et architecture montréalaise...En attendant bonne rentrée!

Tête de croisé

Il présente bien Michel Lizotte. Costume bleu, cravate assortie, chiffres et statistiques choisis, il se présente comme un « journaliste, auteur ». Mais quand il commence à parler de son expérience « d’animateur d’une session de formation adressée à des parents » , ça se gâte. Rien qu’à l’intitulé de cette « formation » , il y a de quoi sauter de sa chaise (ou vomir son petit-déjeuner, déjeuner, et dîner de la veille) : « Aider mon enfant à développer son potentiel hétérosexuel » . Développer son potentiel hétérosexuel. Pour donner du poids à sa « thèse » , Michel Lizotte explique qu’il a un Bac en journalisme, qu’il a obtenu ses diplômes au Québec, et qu’il est donc un vrai journaliste, « garde-fou » dans une société qui refuse de parler « de la réalité des ex-gais » . Car d’après Lizotte, « l’orientation sexuelle peut être changée avec un taux de succès assez significatif chez les personnes motivées » . Et de comparer ce taux de réussite avec l’arrêt du tabac ou l’arrêt de l’alcoo