L’histoire se déroule dans une banlieue chic de Boston. Les personnages évoluent comme dans une pièce de théâtre dans des belles maisons, tous aussi perdus les uns que les autres. Il y a l’homme d’affaires odieux et haineux, qui refuse de parler de la mort de sa fille quelques années plus tôt. Son épouse, qui ne se remet pas de la perte de sa petite fille chérie, et qui voit ses deux fils comme des porcs immondes. Il y a aussi le flic qui a perdu sa femme, et qui n’arrive pas à renouer avec l’amour. Il s’amourache quand même d’une ex-journaliste mariée à un séduisant avocat, qui accepte très vite la mort de son fils, un adolescent à la santé fragile. Il y a aussi cette femme qui hait le temps qui passe puisqu’il se lit sur son visage et sur les courbes de son corps. Et puis il y a cet ancien d’Harvard, devenu clochard, qui erre dans les rues de cette banlieue chic. Au flic, il se présente comme un tueur à gage spécialisé dans les enfants.
Depuis sa sortie, le 20 octobre dernier, le premier album de Tintin en québécois, Colocs en stock , (directement adapté du Coke en stock d’Hergé) a fait couler beaucoup d’encre et rarement pour récolter des éloges. Proposé à plusieurs reprises par le sociologue québécois Yves Laberge aux éditions Casterman, le projet a fini par séduire et le « traducteur » a eu carte blanche pour remplir les bulles du célèbre reporter belge. Malheureusement l’accueil populaire a été plus que froid de ce côté-ci de l’Atlantique. « Ridicule », « grotesque », « farce monumentale », les 62 pages ont déclenché l’ire des tintinophiles et des (nombreux) défenseurs de la langue française, donnant lieu à de multiples diatribes souvent dignes du Capitaine Haddock. Que reproche-t-on à Yves Laberge? « Une traduction infidèle », « un abus de vocabulaire passéiste », « une sur-joualisation » des dialogues… La liste est longue. Mais le reproche que l’on retrouve le plus souvent dans la bouche ou sous la plu
Commentaires
je ne connais pas du tout cet auteur,merci de l info!