Accéder au contenu principal

Il y a de l'amour dans l'air!

Les résultats d'un sondage récent intitulé "Pour l'amour du travail" commandé par Workopolis et réalisé par la firme Harris/Décima nous apprennent que 65% des travailleurs québécois aiment leur emploi actuel.
69% d'entre eux avouent sans hésitation qu'ils l'aimeraient encore plus s'ils bénéficiaient d'un meilleur salaire et de meilleurs avantages sociaux. Enfin 10% seulement des travailleurs québécois conservent leur emploi actuel parce que ce dernier les aide à payer les factures.

Après plusieurs demandes de comparaison j'ajoute les chiffres d'une étude récente (octobre 2009) réalisée en France par Opinionway/20 minutes et En ligne pour l'emploi, qui pose, à peu de choses près, la même question aux Français.
77% des travailleurs français avouent être heureux au travail, même en temps de crise. 19% seulement aimeraient changer d'entreprise.
Retrouvez les résultats complets de cette enquête ici

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Tintin en joual…Ça fait jaser!

Depuis sa sortie, le 20 octobre dernier, le premier album de Tintin en québécois, Colocs en stock , (directement adapté du Coke en stock d’Hergé) a fait couler beaucoup d’encre et rarement pour récolter des éloges. Proposé à plusieurs reprises par le sociologue québécois Yves Laberge aux éditions Casterman, le projet a fini par séduire et le « traducteur » a eu carte blanche pour remplir les bulles du célèbre reporter belge. Malheureusement l’accueil populaire a été plus que froid de ce côté-ci de l’Atlantique. « Ridicule », « grotesque », « farce monumentale », les 62 pages ont déclenché l’ire des tintinophiles et des (nombreux) défenseurs de la langue française, donnant lieu à de multiples diatribes souvent dignes du Capitaine Haddock. Que reproche-t-on à Yves Laberge? «  Une traduction infidèle  », «  un abus de vocabulaire passéiste  », «  une sur-joualisation  » des dialogues… La liste est longue. Mais le rep...

Au boulot!

Après trois mois d'absence nous revoilà lecteur! Oserai-je même dire lecteur s ... En voyant le compteur des visites, je me dis que nous avons dû vous manquer et même, peut-être, vous mettre un peu en rogne en paressant tout l'été. Mais ça y est, nos plumes dilettantes se sont bien reposées, les barbules en éventail, se laissant porter (et aussi parfois estourbir!) par le vent d'été caniculaire de la belle Montréal.  En ces temps de rentrée, leurs pointes affutées sont, de nouveau, prêtes à tremper dans l'encre numérique, pour venir vous parler des Montréalismes qui se jouent sous nos fenêtres . Pour vous mettre un peu l'eau à la bouche, j'ose, en exclusivité, vous confier que, dans les prochains jours, nous vous parlerons photoblog, carte-postale-pas-comme-les-autres et architecture montréalaise...En attendant bonne rentrée!

La tuerie de Polytechnique interroge encore

"J'haïs les féministes", c'est la phrase lancée par Marc Lépine le 6 décembre 1989 à l'école Polytechnique de Montréal avant d'assassiner 14 femmes. Doctorante en sociologie, Mélissa Blais a choisi de s'intéresser à l'impact de cette tuerie dans la société québécoise. Son mémoire est désormais un livre, il est sorti le 1er décembre dans les librairies*. La sociologue y analyse cet événement dans la mémoire collective. Pour Mélissa, ceux qui veulent expliquer cet acte "mettent souvent de côté le discours féministe qui voit dans la tuerie un geste anti-féministe, et qui rappelle l'intention politique du tueur. Au lendemain de la tuerie, on disait souvent que c'était le geste d'un fou. Aujourd'hui, vingt ans plus tard, il est plus difficile d'évacuer le caractère misogyne du crime. Mais ce qui persiste à travers le temps, c'est la difficulté de voir que c'est un geste qui ciblait des féministes avant tout". Marie-Jos...